Burkina Faso : La conservation des langues nationales pour une préservation de la culture burkinabè

CULTURE OPINION

Le développement ne doit épargner aucun citoyen et citoyenne burkinabè. L’alphabétisation dans les langues nationales reste une porte d’ouverture vers un développement durable, qui inclut toutes les couches sociales. Pour ce faire, l’exécutif  a adopté un projet de loi allant dans ce sens.

Ne savoir ni lire ni écrire dans sa langue nationale, se définit sans aucun doute comme une forme d’analphabétisme. Le gouvernement burkinabè a compris l’importance de la conservation des langues nationales, qui reste un facteur plus qu’important pour mieux révéler les cultures.

Réunis à leur rencontre hebdomadaire sous la présidence du Président de la révolution burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant révision de la Constitution. 

Au Burkina Faso, le français ne fait plus partie des langues nationales. Ainsi en a décidé le gouvernement burkinabè. Le français demeure seulement une langue de travail. Le gouvernement burkinabè vient ainsi de tracer le chemin du progrès. Cette décision est le fruit d’une lutte pour la souveraineté et l’identité culturelle du Burkina.

Selon le communiqué relatif à ce projet de loi, les missions seront confiées à une nouvelle institution dénommée Conseil national des communautés. Cette nouvelle institution va regrouper des leaders religieux, des coutumiers et les communautés à la base qui pourront dorénavant donner leur avis sur les grandes décisions relatives à la vie de la nation.

La langue française perd du terrain. À travers la conservation des langues nationales, c’est tout un patrimoine culturel et touristique qui est mis à l’abri. Tous les autres pays doivent suivre les pas du Burkina Faso. 

Igor Traoré

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