Ce lundi 8 avril 2024, un tragique naufrage au large de Djibouti a entraîné la mort d’au moins 38 migrants, dont des enfants. Les victimes étaient des Éthiopiens voyageant à bord d’une embarcation en direction du Yémen, dans l’espoir d’une vie meilleure. Sur les 60 migrants à bord, 38 ont péri lorsque leur bateau a chaviré au large du nord-est de Djibouti.
Les opérations de secours, menées dans des conditions difficiles, ont permis de retrouver 38 corps, comprenant également des enfants, tandis que 22 survivants ont été secourus. Malheureusement, six personnes restent portées disparues et sont présumées mortes. Ce naufrage met en lumière les nombreux dangers auxquels les migrants sont confrontés tout au long de leur périple.
Outre les risques de naufrage, les migrants affrontent une multitude de dangers le long de leur trajet. Ils font face à la menace constante de la famine, aux risques sanitaires accrus, ainsi qu’aux dangers posés par les trafiquants et les criminels qui exploitent leur vulnérabilité. De plus, ils souffrent souvent d’un manque cruel d’accès aux soins médicaux, à la nourriture, à l’eau potable et à un abri sûr.
Les Éthiopiens représentent une part importante des migrants qui empruntent cette voie de l’Est, souvent en raison des conditions économiques précaires dans leur pays d’origine. L’espoir d’une vie meilleure en Arabie saoudite ou dans d’autres pays du Golfe motive de nombreux migrants à entreprendre ce voyage périlleux malgré les risques élevés.
Ce drame rappelle une tragédie similaire survenue en novembre 2023, lorsque 64 migrants avaient disparu en mer, présumés morts, lors d’un naufrage au large des côtes yéménites. Ces événements soulignent l’urgence d’une action internationale pour mettre fin à ces voyages dangereux et offrir des solutions durables aux personnes fuyant la pauvreté, les conflits et les persécutions.
Elmi Wadad