Une étude internationale de grande ampleur montre que l’adoption d’un régime méditerranéen protège non seulement des maladies cardiovasculaires, mais aussi de la mortalité. Les chercheurs donnent leurs recommandations sur la fréquence de consommation de ces aliments santé.
Une alimentation dite méditerranéenne à base de fruits, légumes, noix, légumineuses, poissons et produits laitiers entiers est associée à une diminution de la mortalité, des maladies cardiovasculaires, d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral dans toutes les régions du monde.
La recherche a combiné des données issues de six études portant sur 245 000 adultes de 80 pays. Dans un premier temps, les chercheurs ont développé un score d’alimentation saine à partir de la cohorte Prospective Urban Rural Epidemiology.
D’une échelle de 0 à 6 points, ce score montre la consommation des six aliments précédemment cités, dont chacun a été associé à un risque de mortalité plus faible.
Côté fréquence, le modèle d’alimentation recommandé comprend la consommation quotidienne de deux à trois portions de fruits et de deux à trois portions de légumes ; ainsi que la consommation hebdomadaire de trois à quatre portions de légumineuses, sept portions de noix, deux à trois portions de poissons et 14 portions de produits laitiers.
Un suivi des participants de la cohorte Prospective Urban Rural Epidemiology sur environ neuf années a permis de montrer qu’un score d’alimentation saine d’au moins 5 points était associé à un risque plus faible de mortalité et de maladies cardiovasculaires par rapport à un score de régime inférieur à 1 point. Les chercheurs ont ensuite retrouvé ces associations bénéfiques dans d’autres études.
Les auteurs ajoutent que même une petite amélioration de la qualité alimentaire présente un impact sur la santé : l’augmentation du score Prospective Urban Rural Epidemiology de 20 % permet de diminuer de 8 % le risque de mortalité et de 6 % le risque d’événement cardiovasculaire majeur.
Semplice Lemare
