Dans un contexte sécuritaire difficile qui impacte les économies et le quotidien des populations nigériennes, les autorités du pays restent sensibles. A cet effet, le gouvernement de la transition sous le leadership éclairé du président du CNSP, chef de l’Etat, le général Abdourahamane TIANI, œuvrent inlassablement afin d’offrir aux citoyens des conditions de vie plus ou moins acceptables.
Après la réduction le mois dernier des prix des hydrocarbures dans le but de baisser considérablement le prix des transports et celui des produits de première nécessité, le gouvernement nigérien s’attaque à la santé, accélérant ainsi les mesures de soulagement pour la population. Pour des nigériens, la décision de réduire de 50% les coûts actuels des prestations sanitaires dans des centres hospitaliers publics, témoigne une fois de plus, la volonté des autorités de répondre efficacement aux besoins de la population.
Les questions de financement des soins de santé sont de véritables casse-têtes pour la population notamment celle défavorisée. Cette décision vient donc à point nommé, soulager les peines des couches vulnérables et faciliter l’accès équitable à des soins de santé pour tous les citoyens nigériens. Cette mesure devra rentrer en vigueur dès le 1er Septembre selon le communiqué gouvernemental et concerne des services les plus sollicités par la population
Il s’agit selon le gouvernement, des consultations curatives des personnes de plus de 5 ans ; de la mise en observation des malades ; des hospitalisations ; des examens de laboratoire ; des examens d’imagerie et des actes médico- chirurgicaux. De plus, les accouchements sont gratuits et désormais, pour la dialyse, les patients n’auront plus à constituer le forfait à vie qui est de 150 000 FCFA.
A travers ses mesures salutaires, les autorités nigériennes s’acquittent de leur engagement en faveur de la justice sociale et de la réduction des inégalités en matière de santé. Pour la plupart des nigériens, cette décision est une étape cruciale vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle (CSU) au Niger.
Khadija Ahmed