Le président de la transition, chef de l’Etat, le colonel Assimi GOÏTA a accordé la liberté à 390 détenus des différents établissements pénitentiaires de la République du Mali. Un geste patriotique entrant dans le cadre des festivités du 64ème anniversaire de l’indépendance du Mali, commémorée le 22 septembre dernier. Une décision permettant également aux autorités de répondre à une préoccupation, celle de la surpopulation des maisons carcérales.
Cette décision a été bien appréciée par les défenseurs des droits de l’homme au Mali qui, tout comme les autorités du pays, sont préoccupés par le surpeuplement des maisons d’arrêts. Selon certains observateurs, ce geste du président Assimi GOÏTA, en plus de désengorger les prisons, contribue à renforcer la réconciliation nationale et à favoriser la réhabilitation et la réinsertion sociale des détenus.
Mais attention, cette grâce présidentielle ne prend en compte que certaines catégories de prisonniers, afin de veiller à ce que des criminels ne se retrouvent libre et compromettre la sécurité des populations. Le pays étant en proie au terrorisme et à toutes autres menaces. Selon les informations, cette mesure concerne uniquement ceux qui, après leur inculpation, ont démontré un bon comportement et un véritable amendement pendant leur détention.
D’après le ministre de la justice, tout est mis en œuvre pour que des personnes impliquées dans des crimes graves, tels que le terrorisme ou le blanchiment d’argent, soient écartées de cette mesure. Pour lui, il est essentiel de maintenir un équilibre entre les droits des victimes et les mesures de clémence accordées aux détenus.
Djibril Doumbia