Le Maroc prévoit la construction d’une infrastructure de grande envergure à proximité de Casablanca. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet tripartite avec l’Espagne et le Portugal pour accueillir la Coupe du monde 2030, marquant ainsi une première avec l’événement se déroulant sur deux ou trois continents.
L’objectif commun des trois pays est de faire de cette compétition mondiale un événement mémorable, avec la participation potentielle de pays d’Amérique du Sud comme l’Uruguay, le Paraguay et le Chili. La construction de ce stade joue un rôle essentiel dans la stratégie marocaine pour garantir l’organisation de la finale de cette compétition mondiale, ce qui serait une première pour l’Afrique.
Ce projet pharaonique, évalué à 500 millions d’euros, implique la construction d’un stade pouvant accueillir 115 000 spectateurs à Benslimane, à 38 kilomètres de Casablanca. Le chantier devrait s’étendre de 2025 à 2028, avec l’ambition de surpasser le stade du « Premier-Mai » de Pyongyang en termes de capacité.
Pour le Maroc, l’objectif va au-delà de simplement détenir le record du plus grand stade ; il vise également à fournir une infrastructure de classe mondiale capable d’accueillir des événements sportifs d’envergure internationale, renforçant ainsi sa position sur la scène mondiale du sport.
La concurrence entre les pays co-organisateurs pour accueillir la finale est manifeste. L’Espagne, avec son projet de rénovation du stade Santiago-Bernabéu à Madrid, est un sérieux prétendant, bien que les récents scandales au sein de la Fédération espagnole de football aient terni son image.
Quant au Portugal, son absence de stade répondant aux exigences de capacité pour une finale de Coupe du monde semble le mettre hors de la course.
Ashraf Brahm
