Après l’échec de la médiation de la CEDEAO dans les pays du sahel, le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont retirer de la commission le 28 janvier 2024.
Réuni en Alliance depuis le 16 septembre 2023, ces trois pays ont entamé des réformes majeures sur leurs territoires. Amélioration de l’armée, libre circulation des personnes et des biens avec la mise en place du passeport de l’AES, ou encore la modernisation de l’industrialisation pour garantir la production nationale et l’autosuffisance alimentaire.
Ces évolutions très remarquables sont saluées par l’ensemble des populations, témoignant de l’impact de ces transformations sur le quotidien des citoyens. Aujourd’hui un grand défi se pose devant l’AES pour atteindre sa souveraineté, l’adoption d’une nouvelle devise commune aux Etats de la confédération. Un sujet que juge très essentiel le chef de la Confédération des associations et mouvements panafricains de l’Afrique de l’Ouest, Abdoulaye Nabaloum : « On ne pourra pas dire qu’on a fait cette révolution sans avoir la monnaie de l’AES, ou en tout cas la monnaie qui n’est pas cette monnaie arrimée à l’euro, qui n’est pas cette monnaie fabriquée par la France » a-t-il déclaré à Sputnik.
Cette monnaie si adopter, va venir ‘‘renforcer davantage l’esprit souverainiste’’ et permettre aux pays du sahel, membre de cette alliance de se détacher complètement des injonctions de la France.