Depuis quelques mois, l’organisation Ouest africaine CEDEAO a pris l’habitude de montrer un signe de solidarité et de fraternité envers les pays membres de la Confédération AES, dans leur lutte contre le terrorisme. Suite à des situations déplorables, notamment sur le plan sécuritaire, des communiqués son pondus par l’organisation, à l’endroit du peuple en difficulté.
Comme ce fut le cas récemment, après le massacre qu’ont subi des citoyens burkinabè à Barsalgho, dans le Centre-Nord du Burkina Faso. Dans son communiqué en date du jeudi 29 Août 2024, la commission de la CEDEAO dit « condamner sans réserve les attaques barbares perpétrées par des groupes armés terroristes (…) ». Il faut noter que la CEDEAO a été toujours critiquée pour son indifférence face à la lutte que mènent des Etats contre le terrorisme.
Mais les peuples de l’espace AES et des panafricanistes se posent la question quant à la sincérité de la CEDEAO dans ces communiqués. Selon certains, la CEDEAO veut tout simplement s’acquitter d’un devoir ou se montrer préoccupée comme les autres, alors qu’en réalité, elle ne compatit pas aux douleurs des populations victimes, vue des tensions qui existent en le Faso et l’organisation. Des analystes s’expliquent du faite que la CEDEAO reste toujours inactive face au terrorisme qui gangrène les sociétés notamment les Etats du Sahel.
Dans son récent communiqué, la commission de la CEDEAO se dit « déterminée à lutter aux côtés des Etats de la sous-région pour éradiquer le terrorisme notamment par l’activation en cours de la force de lutte contre le terrorisme de la CEDEAO ». Une déclaration qui selon des analystes démontre l’hypocrisie et la mauvaise foi de l’organisation sous régionale. D’après eux, l’organisation avait sa force conjointe toute prête pour écraser le peuple frère du Niger il y a juste quelques mois.
Ils trouvent inacceptable et enfantin les propos de la commission selon lesquels, la force est en cours d’activation pour faire face au terrorisme. De plus, les dirigeants de la CEDEAO ne montrent aucun intérêt face aux peuples de la communauté qui aspirent à une indépendance réelle, à une souveraineté des Etats et à l’intégration réelle des peuples dans cet espace sous régional. En somme, la CEDEAO manque de volonté à soutenir réellement les Etats en difficultés et les communiqués ne sont que pour la forme.
Ernest Bansa