L’Arabie Saoudite s’est imposée comme un investisseur de premier choix sur le continent africain. La monarchie du golfe est consciente de l’importance de l’Afrique dans la marche du monde et elle compte se positionner pour devenir un véritable partenaire du continent.
C’est dans cette logique qu’à Riyad, une Conférence économique saoudo-arabo-africaine a été ouverte ce 09 novembre 2023. Le pays du Capitaine Ibrahim Traoré, est présent à cette rencontre de haut niveau.
Le Burkina Faso y est représenté par le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar NACANABO. Il signera, en marge des travaux, des accords pour le financement de la deuxième phase du projet de construction et d’équipement du Centre Hospitalier Régional de Manga et pour le financement du projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou phase II.
Au cours de cette rencontre de haut niveau, les dirigeants saoudiens à travers le Fonds saoudien pour le développement ont annoncé la signature de nombreux accords d’investissements avec l’Afrique. Un investissement de 2 milliards de riyals soit 533 millions de dollars est prêt pour le continent.
Riyad a pour ambition d’accroître ses investissements sur le continent dans des domaines comme les minerais critiques, l’énergie, l’éducation et l’agriculture, d’où cette conférence pour consolider les fondements du partenariat saoudien, arabe et africain.
« Notre partenariat avec les pays africains est solide et ne cesse de se développer. Le Royaume considère l’Afrique comme une destination et un partenaire de choix pour les investissements », le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan.
Le Royaume d’Arabie saoudite et le Burkina Faso entretiennent de très bonnes relations. Convaincu que le gouvernement burkinabè fournit beaucoup d’efforts en vue d’améliorer la qualité de vie des Burkinabè, le Royaume d’Arabie saoudite a promis de le soutenir dans cet élan. Le Royaume d’Arabie saoudite a rassuré les autorités burkinabè de leur soutien dans la lutte contre l’hydre terroriste.
Farouk Fofana
