L’année précédente a constitué une période de défis majeurs pour les finances publiques tunisiennes. Cependant, une lueur d’espoir a émergé récemment avec l’annonce selon laquelle toutes les dettes du pays, tant internes qu’externes, pour l’année 2023 ont été entièrement annulées.
Cette décision, révélée par la ministre des Finances, a dissipé les préoccupations liées à un éventuel défaut de paiement, démontrant ainsi la résilience du pays face aux pressions financières.
Le contexte régional et international tendu, exacerbé par les changements climatiques croissants, a entraîné une augmentation significative des taux d’inflation et des prix des biens de première nécessité à l’échelle mondiale. Dans ce contexte difficile, l’effacement de toutes les dettes accumulées pour l’année 2023 constitue indéniablement un exploit remarquable.
Malgré cette avancée positive, la Tunisie demeure confrontée à d’importants défis financiers pour l’année en cours. Selon Reuters, le pays devra débourser encore 4 milliards de dollars de dettes extérieures en 2024, représentant une augmentation de 40% par rapport à l’année précédente. Cette augmentation met en relief la nécessité pour la Tunisie de trouver des solutions durables afin de stabiliser ses finances publiques.
Actuellement, la Tunisie traverse une période délicate caractérisée par une pénurie de financement extérieur, alors qu’elle s’efforce de remédier à la détérioration de ses finances publiques. En dépit des défis persistants, la nation doit poursuivre ses efforts pour mettre en place des mesures qui favorisent la stabilité financière à long terme.
Ashraf M.