Le train de la souveraineté est en marche dans les états du sahel. Dans une note adressée aux ambassadeurs en date du 17 mars 2025, le gouvernement nigérien a annoncé le retrait du Niger de l’organisation internationale de la francophonie.
Cette décision, prise de manière souveraine par le gouvernement nigérien, représente un tournant important dans la politique étrangère du pays et provoque déjà des réactions à l’échelle mondiale. Des raisons stratégiques et politiques ont été avancées par le gouvernement nigérien pour justifier ce retrait même si les détails spécifiques n’ont pas été totalement dévoilés.
Cette décision témoigne de la volonté du Niger de réévaluer ses alliances et engagements internationaux, notamment dans un contexte géopolitique en mutation.
Depuis longtemps, le Niger, pays francophone d’Afrique de l’Ouest, a joué un rôle actif au sein de la Francophonie. Participant à des projets culturels, éducatifs et politiques axés sur la promotion de la langue française et des valeurs de diversité culturelle. La sortie du Niger de l’OIF constitue un coup dur pour l’organisation, qui regroupe désormais 87 États et gouvernements membres partageant la langue française.
L’influence de l’OIF dans la région sahélienne pourrait être remise en question en raison de cette décision, car le Niger y joue un rôle crucial. Cela pourrait aussi encourager d’autres pays membres à reconsidérer leur engagement envers l’organisation, surtout avec l’évolution rapide des dynamiques linguistiques et culturelles. Aujourd’hui tous les regards sont tournés vers la Mali et le Burkina Faso liés au Niger par l’alliance des Etats du Sahel (AES) et ayant la même vision : L’accession à la souveraineté totale.