Les populations nigériennes ont récemment témoigné une fois encore leur solidarité envers les autorités. Des milliers de personnes se sont mobilisés, dans les rues de Niamey, la capitale du Niger, pour exprimer leur satisfaction quant à ce qui concerne le départ de l’ambassadeur français.
Cette volonté de redéfinir les relations entre le Niger et la France annonce un changement radical.
Les autorités nigériennes ont critiqué ouvertement l’inefficacité de la présence militaire française face à la menace terroriste. Ce désaccord profond a été renforcé par la prise du pouvoir par les militaires, évinçant le président Mohamed Bazoum, un allié historique de la France.
De plus, le général Abdourahamane Tchiani a remis en question l’approche de la CEDEAO, reprochant à l’organisation de ne pas comprendre les raisons du putsch et son impact sur le peuple nigérien. Par ailleurs, l’absence du Niger lors de l’Assemblée générale de l’ONU reste une énigme, nécessitant éclaircissements et discussions pour certains responsables nigériens.
Trouvant des alliés dans le Mali et le Burkina Faso, une nouvelle coalition se forme : l’Alliance des États du Sahel. Cette union, envisageant une coopération défensive, pourrait être le prélude à des accords économiques futurs.
Salami Daril