Le 11 Juillet dernier dans l’après-midi, les nigériens ont été surpris par cette information selon laquelle, plusieurs détenus parmi lesquels, des chefs terroristes se sont évadés de la prison la plus sécurisée du Niger. Les circonstances ou les facteurs déclencheurs de cette évasion n’ont pas été communiqués.
Mais des faits et propos de certains analystes laissent à croire que cette action dangereuse pour le Niger, a bénéficié d’un appui significatif de la part de ceux à qui la liberté des chefs terroristes serait profitable. Parlant de profit et des chefs terroristes, certains experts des questions du Sahel ont affirmé que la France, l’ennemi juré du Niger préparerait une attaque contre les autorités du CNSP.
Pour y arriver, elle a besoin des bras solides et expérimentés. Dans cette démarche, la libération d’au moins douze (12) chefs terroristes était donc au programme. Des individus bien expérimentés qui doivent renforcer les rangs d’autres criminels établis dans la région de Tillaberi, afin de se préparer pour la mission.
Celle de faire chuter le régime militaire du CNSP dirigé par le général Abdourahamane TIANI. Cette évasion le 11 juillet des détenus dont les chefs terroristes de cette prison de Koutoukalé placée sous haute surveillance a suscité donc des interrogations et des réflexions au sein de l’opinion nationale et internationale.
Pour ceux qui ont eu vent de ces informations selon lesquelles les autorités françaises prépareraient un plan gigantesque contre les autorités nigériennes, cette évasion serait un complot orchestré avec l’appui d’une force étrangère. Même si suite à cet évènement les forces de défense et de sécurité, dans leurs opérations de ratissage, ont réussi à neutraliser certains et refait prisonniers d’autres, la menace plane toujours.
Selon les informations, les néocolonialistes français sont déterminés à anéantir ce régime militaire tout comme ceux du Mali et du Burkina Faso. A cet effet, des pays voisins sont entrain d’être mobilisés pour cette manœuvre visant à déstabiliser le Niger et les autres pays membres de l’AES. La vigilance doit être de mise et la contribution de la population s’avère indispensable.
Denis Hountche
