Le 16 septembre dernier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont signé la charte du Liptako-Gourma instituant ainsi une nouvelle alliance entre ces trois États du Sahel. Avant toute démarche, la Charte du Liptako-Gourmand a besoin de l’aval majoritaire des membres du Conseil National de Transition, de la partie dépositaire, le Mali.
À sa toute première séance plénière de la session ordinaire, le Conseil national de Transition malienne s’est planché sur le sujet. La Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel a été adoptée à l’unanimité des membres du Conseil National de Transition.
La Charte a pour objectif d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle aux Parties contractantes à travers la coopération entre les parties d’une part et l’engagement des parties d’autre part.
Cet accord du Conseil national de Transition malienne, est un signal fort qui réaffirme l’engagement des pays des trois frontières à relever les défis majeurs auxquels ils font face. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger, décident de mutualiser leurs forces contre l’expansion du terrorisme.
Ces trois pays frères ont mis en place à travers une Charte, l’Alliance des États du Sahel. À l’issue de la séance, des recommandations ont été formulées pour l’atteinte des objectifs de l’Alliance des États du Sahel. Mettre à disposition des ressources suffisantes, mettre en place le parlement de l’Alliance de États du Sahel pour renforcer l’Alliance et enfin, prévoir un mécanisme d’entraide et de coopération judiciaire au sein de l’Alliance des États du Sahel.
Jean-Marc Sissoko
