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Guerre Iran-Israël : Droits humains ou impérialisme masqué, Le silence complice de organisations des droits de l’homme

MONDE

Alors que le monde assiste, depuis ce 13 juin, à une escalade sanglante entre Israël et l’Iran – plus de 406 morts en Iran, dont des civils et des scientifiques, et 24 victimes israéliennes à la suite de frappes croisées – les grandes voix autoproclamées des droits humains gardent un silence coupable.

Human Rights Watch, dont les communiqués pleuvent dès qu’un gouvernement africain prend une décision souveraine, est soudainement muet. Aucune déclaration urgente. Aucune conférence de presse. Aucune enquête ouverte. Pourtant, des missiles balistiques pleuvent sur des habitations civiles, des enfants meurent sous les décombres, des villes entières sont plongées dans la peur et le chaos.

Ce silence n’est pas anodin. Il est révélateur de la fonction géopolitique réelle de ces soi-disant ONG de défense des droits humains : servir les intérêts des puissances occidentales. Human Rights Watch, comme tant d’autres, est financée, dirigée et structurée dans des cercles de pouvoir transatlantiques, avec des priorités définies non pas par les peuples, mais par des agendas impériaux.

Quand il s’agit de dénoncer un « usage excessif de la force » au Burkina Faso contre des groupes terroristes, ou une loi souveraine votée en République Démocratique du Congo, ces organisations sont les premières à dégainer. Mais face à une guerre directe entre deux puissances nucléaires du Moyen-Orient, elles deviennent subitement aveugles, sourdes et muettes.

Où sont les grandes chaînes occidentales qui passent leur temps à traquer la « mal gouvernance » en Afrique ? Où sont les envoyés spéciaux quand ce ne sont pas nos terres qui brûlent ? Ce deux poids, deux mesures, est insupportable. Quand l’Afrique se défend, c’est un crime. Quand Israël bombarde, c’est de la sécurité. Quand l’Iran riposte, c’est du terrorisme.

Les peuples africains doivent s’émanciper de cette dépendance morale et idéologique envers des ONG qui ne défendent que les droits des puissants. Il est temps de créer nos propres observatoires panafricains des droits humains, alignés sur nos réalités, nos luttes, nos souverainetés.

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