Engagés dans une dynamique d’accélération de l’intégration des peuples de l’espace Alliance des Etats du Sahel (AES), les dirigeants mettent des bouchées doubles. Pour rappel, le président de la transition du Mali et président en exercice de la Confédération AES, le colonel Assimi GOÏTA, avait réitéré le 16 septembre dernier, la volonté des autorités de la Confédération de faciliter la libre circulation des personnes et des biens dans leur espace commun.
Pour ces dirigeants, il est impérieux d’accélérer les procédures pouvant faire de la libre circulation des personnes et des biens, une réalité, au grand bonheur des populations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Après donc l’annonce de la création très bientôt d’un passeport biométrique pour le peuple de la Confédération AES, les experts de l’AES réfléchissent aux mécanismes de la concrétisation de cette vision ambitieuse des dirigeants.
D’après les informations, la rencontre des experts organisée à Bamako, ce veut un cadre d’échanges et de propositions de solutions, sur la mise en circulation du nouveau passeport biométrique devant favoriser la mobilité des populations, et dynamiser l’intégration économique et sociale dans l’espace AES. Ceci contribuera également à consolider la coopération économique qui existe entre les trois Etats.
Les experts ont donc la lourde responsabilité de poursuivre la réflexion sur la question, afin de soumettre aux différents Ministres en charge de la sécurité des propositions concrètes pour la mise en circulation des documents de voyage et d’identité de l’AES. Il faut rappeler aussi que les dirigeants de la Confédération AES ont annoncé la création d’une banque d’investissement de l’AES et d’un fonds de stabilisation.
Tout ceci, pour répondre aux besoins multiples de financement des projets communs de développement, une meilleure manière d’assurer l’effectivité de l’intégration dans l’espace AES.
Samata Ndiaye