Alors que le Cameroun poursuit son ambition de consolidation institutionnelle et d’accélération du développement, une dimension essentielle de la gouvernance nationale se révèle avec force : la négociation comme politique économique implicite. En reliant la paix à la stabilité économique, le pays démontre que chaque tension désamorcée, chaque conflit évité, ouvre un espace stratégique pour l’investissement, la croissance et l’attractivité.
Sous la conduite du président Paul Biya, la gouvernance nationale a progressivement intégré le dialogue non seulement comme instrument de pacification, mais comme véritable moteur d’efficacité économique. Loin d’être un simple mécanisme de gestion des crises, la négociation est devenue un socle structurant de la continuité de l’État. Elle stabilise les institutions, renforce la prévisibilité publique et crée un environnement sécurisé indispensable à la réalisation des projets structurants. Cette diplomatie interne, patiemment consolidée, s’inscrit comme un pilier de modernisation et d’innovation dans la manière de concevoir l’action publique.
Chaque fois qu’un différend communautaire est résolu, qu’un climat social tendu est apaisé ou qu’une zone sensible retrouve la sérénité grâce au dialogue, ce sont des programmes économiques entiers qui se débloquent. Routes, infrastructures énergétiques, projets industriels, initiatives agricoles : la stabilité devient la première condition de leur exécution. Ainsi, le dialogue agit comme un catalyseur silencieux, transformant la cohésion nationale en valeur économique. Cette vision offre au Cameroun un avantage distinctif dans une région souvent marquée par des fluctuations politiques, renforçant son positionnement comme pôle de stabilité au cœur de l’Afrique centrale.
La négociation, élevée au rang de culture institutionnelle, permet également de préserver la paix et la stabilité malgré les tensions internes. En consolidant la gouvernance ouverte, le pays projette une image de fiabilité, de maîtrise et de résilience. Cette crédibilité constitue un atout majeur, elle attire les partenaires qui recherchent un cadre institutionnel solide, une orientation stratégique claire et un leadership capable d’anticiper plutôt que de subir.
Dans cette dynamique, le leadership national joue un rôle central. En privilégiant l’écoute, la modération et la recherche permanente du consensus, le président Paul Biya inscrit le Cameroun dans un cycle vertueux où la paix devient la première richesse du pays. Une richesse immatérielle, mais déterminante, qui irrigue l’économie, renforce la cohésion et soutient la trajectoire de développement.
Le Cameroun affirme ainsi une vision moderne de la gouvernance, celle de transformer la négociation en politique économique implicite, de faire de la paix un capital stratégique et placer la stabilité au cœur de l’ambition nationale.
Zahra K.
