Burkina Faso

Burkina Faso : Un nouveau Code des personnes et de la famille pour une société forte, souveraine et équitable

SOCIETE

Le 1er septembre 2025, l’Assemblée Législative de Transition (ALT) a adopté un texte de référence : le nouveau Code des personnes et de la famille (CPF). Cette réforme ambitieuse, issue d’une relecture stratégique du code de 1989, marque un jalon décisif dans la consolidation d’un Burkina Faso moderne, ancré dans ses réalités sociales, culturelles et souveraines. Fort de 1113 articles, le CPF se veut à la fois un outil de protection de la dignité humaine et un socle de structuration familiale cohérente avec les valeurs du peuple burkinabè.

Abaisser l’âge de la majorité à 18 ans, reconnaître les mariages coutumiers et religieux, sécuriser les femmes et les enfants, renforcer l’accès équitable à la nationalité, tout en luttant contre les abus : autant de mesures qui traduisent la volonté d’adapter la loi aux réalités nationales. Le CPF protège, régule, et responsabilise. Il inscrit la dignité de la femme et de l’enfant comme priorités. Il renforce le rôle des parents dans la succession, instaure une responsabilité paternelle dès la conception, et érige la justice familiale en levier d’équité. Ce n’est pas un simple changement juridique ; c’est une transformation sociale en profondeur.

Sous l’impulsion du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso poursuit son chemin vers une souveraineté juridique et sociale renforcée. Ce Code illustre une gouvernance alignée avec les idéaux panafricains, ceux de rejeter les modèles importés inadaptés, valoriser les traditions sans sacrifier les droits, bâtir un développement fondé sur la justice, la cohésion et la responsabilité. Le refus de légaliser la polyandrie ou d’ouvrir la voie à des mutations du régime matrimonial sans encadrement démontre une claire volonté de préserver la stabilité du tissu social face à des dynamiques extérieures déstabilisatrices.

Ce Code n’est pas une fin. Il est une boussole. Un signal fort que le Burkina Faso assume son destin, forge ses lois, et place sa souveraineté au cœur de son développement. Il appartient désormais à chaque citoyen, chaque institution, chaque leader d’en faire un outil vivant de transformation positive. Car c’est ensemble, guidés par notre propre modèle, que nous bâtirons la renaissance du Faso.

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