Le Burkina Faso soutient fermement son pays frère, le Niger. Le pays vient de voter une loi l’autorisant a envoyé des soldats burkinabè au Niger si jamais la CEDEAO attaque militairement ce dernier.
À l’unanimité par les 71 membres, l’Assemblée législative de transition au Burkina Faso a voté ce mardi 19 septembre 2023, une loi autorisant l’envoi pour trois mois renouvelables d’un contingent militaire au Niger voisin, menacé d’une intervention armée par des pays ouest-africains surtout la CEDEAO depuis le coup d’Etat du 26 juillet.
« L’assistance militaire dévolue au contingent consistera à donner une main forte et un appui capacitaire dans des domaines assez précis », a déclaré, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat chargé de la Défense du Burkina Faso, à l’hémicycle.
Cette initiative de la part des autorités burkinabè montre clairement du soutien sans faille que le pays des hommes intègres a pour les autorités du CNSP. Les autorités du Burkina Faso ont juré de venir en aide au Niger s’il est attaqué.
Ce feu vert accordé par l’Assemblée législative de transition, entre dans le cadre de la signature, tout récemment, d’un pacte de sécurité entre le Burkina Faso, Mali et le Niger. Ce rapprochement, est un engagement des trois pays à se porter mutuellement secours en cas de rébellion ou d’agression extérieure.
Selon la Charte du Liptako-Gourma, « toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou de plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance ».
Adouly Blimpo