Après la sortie médiatique lundi 23 septembre du ministre burkinabè en charge de la sécurité, Mahamadou SANA, des burkinabè réclament la tête de l’ancien président de la transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, qui a retrouvé refuge au Togo depuis 2022. Il est accusé selon les informations, de complots funestes pour la déstabilisation du Burkina Faso.
En effet, le ministre de la sécurité sur la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) le lundi soir, a mis publiquement à nu ceux qui œuvrent dans l’ombre contre le pays des hommes intégrés. D’après l’autorité sécuritaire, un plan d’envergure de déstabilisation orchestré par un vaste réseau de complices a été déjoué et bien d’autres plans sont en gestation. Parmi les noms cités, figure celui du président d’avant le capitaine Ibrahim TRAORE.
Il s’agit bel et bien de Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a été accueilli par les autorités togolais, après le coup d’Etat du 30 septembre 2022. Ce dernier serait l’un des cerveaux derrière les attaques terroristes au Burkina Faso dont la toute récente, celle de Barsalgho qui a fait périr plusieurs burkinabè civils comme militaires. Des actes ignobles minutieusement orchestrés par des citoyens burkinabè en complicité avec des étrangers et des terroristes.
Selon les informations, celui qui a eu à goûter aux privilèges du pouvoir mais n’a pas pu assurer la transition pendant sept (07) mois et qui a été remercié par le capitaine Ibrahim TRAORE, se fait appeler ‘’le patriache’’. Avec ses nombreux complices cités par le ministre de la sécurité, ils prévoyaient s’en prendre à toute personne qui tenterait de faire obstacle à leur plan de déstabilisation de la transition du capitaine Ibrahim TRAORE.
Avec l’aide de certaines puissances occidentales, ils s’étaient attachés aux services d’un groupe terroriste dans la Centre-Est dénommé « les Centraux ». Après l’attaque de Barsalogho qu’ils ont eux-mêmes planifié, ils prévoyaient de prendre la ville de Ouagadougou selon les informations données par les autorités en charge de la sécurité, afin de faire tomber le régime actuel.
Suite à ces révélations, les burkinabè indignés de ces actes diaboliques et effroyables manigancés par leurs compatriotes contre le pays, réclament leurs têtes, en premier lieu celle de Damiba qui se trouve être tout proche du Faso.
Zambé N.