Le premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, n’a pas mâché ses mots quand il s’agissait de comparer la coopération que le Burkina Faso entretient avec la République populaire de Chine et celle qu’entretenait son pays avec certains pays occidentaux. C’était à l’occasion de la rencontre d’échanges vendredi 20 septembre, entre les hommes et femmes d’affaires du Burkina Faso et de la Chine, à Ouagadougou.
Pour le chef du gouvernement de la transition burkinabè, la particularité de la coopération Sino-Burkinabé reste avant tout, le respect mutuel, l’un des principes fondamentaux qui régissent les relations actuelles du Burkina avec ses partenaires. Des principes voulus et définis par le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE et ses collaborateurs, dans l’intérêt supérieur de la Nation.
Selon Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, le partenariat avec la Chine est celui du gagnant-gagnant et les deux partenaires œuvrent toujours ensemble pour élaborer les projets et les exécuter ensemble. Pour lui, « Ce n’est pas comme avec certains partenaires qui ont tendance à vous dominer, a élaboré des plans dans lesquels ils veulent vous insérer. Avec les partenaires chinois, on élabore les plans ensemble et on construit ensemble. Ce n’est pas comme les autres (…) qui veulent définir notre développement à notre place ».
Le chef du gouvernement a par ailleurs salué l’engagement et la détermination de la Chine à accompagner le Burkina Faso dans sa quête de développement socioéconomique, malgré l’adversité. Pour rappel, le premier ministre avait représenté le chef de l’Etat en Chine dans le cadre du Forum économique sino-africain tenu à Beijing. Avec sa délégation, il a eu à rencontrer des hommes d’affaires chinois et à nouer de nouveaux partenariats.
Engagé sur la voie de l’industrialisation, le Burkina Faso compte sur des hommes d’affaires burkinabè et ceux des pays partenaires, pour réaliser cette vision qui va bouleverser le cours de l’économie burkinabè. C’est d’ailleurs l’appel lancé par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE, lors de sa rencontre vendredi, avec une délégation d’hommes d’affaires sino-burkinabé.
Marcel Sawadogo
