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AES : Diplomatie de souveraineté en marche, la visite du général TIANI au Burkina, signe d’un nouvel ordre sahélien

A LA UNE COOPERATION

Le Président de la République du Niger, le Général Abdourahamane TIANI, a effectué une visite de courtoisie à Ouagadougou, où il a été chaleureusement accueilli par son homologue burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ. En provenance du Mali, cette escale dans la capitale burkinabè s’inscrit dans une dynamique de plus en plus affirmée de renforcement des liens entre les trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Si l’événement peut paraître protocolaire, il revêt en réalité une forte portée politique et stratégique. Il illustre la montée en puissance d’une diplomatie sahélienne autonome, coordonnée et résolument tournée vers une refondation structurelle du Sahel, tant sur le plan sécuritaire que sur les plans économique et institutionnel. Cette visite témoigne non seulement de l’excellence des relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Niger, mais aussi de la volonté partagée des dirigeants de l’AES de bâtir un avenir commun, libéré des tutelles étrangères et fondé sur les réalités africaines.

L’escale du Général Abdourahamane TIANI à Ouagadougou, s’inscrit dans une séquence historique portée par une vision souverainiste, panafricaine et résolument tournée vers la refondation du Sahel. Cette visite de courtoisie au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, marque un moment fort dans la consolidation de l’AES (Alliance des États du Sahel), qui redéfinit les fondements de la coopération entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali.

Ce face-à-face entre deux chefs d’État engagés dans une dynamique de rupture avec les logiques néocoloniales n’est pas anodin. Il témoigne d’un alignement stratégique inédit : celui d’États africains qui, par la force de leur volonté populaire et de leur détermination politique, reprennent en main leur destin. Au cœur des échanges, la sécurité collective, l’affirmation diplomatique et la gouvernance enracinée dans les réalités endogènes. Ces thématiques, loin d’être théoriques, sont au cœur des transformations en cours.

L’AES a permis une mutualisation sans précédent des moyens de défense, une coordination renforcée contre le terrorisme, et surtout une redéfinition des priorités. Le triptyque Burkina-Niger-Mali n’est plus une zone de crise ; il devient un laboratoire de renaissance panafricaine.

M.A

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