Il y a quelques jours, une rencontre de haut niveau entre le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, et son homologue du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, a souligné l’importance d’une coopération renforcée.
Les deux dirigeants ont discuté de préoccupations communes, telles que la sécurité et la lutte contre le terrorisme. Signe de cet engagement renouvelé, les opérations militaires conjointes entre ces nations ont repris. Il faut une commission tripartite afin de faire face à l’ennemi commun et à l’hydre terroriste.
Au cœur de ces discussions se trouve une idée audacieuse : la fédération des trois pays. Selon le Premier ministre burkinabè, une telle union pourrait dynamiser l’économie de la région, pivot de toute évolution sociale. L’idée d’une fédération n’est pas nouvelle. Elle a été abordée il y a six mois lors d’une visite du Premier ministre burkinabè à Bamako.
Les défis communs auxquels sont confrontés ces trois pays les poussent à s’unir. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, doivent démontrer l’efficacité de leur fédération face à ces situations. Comme le disait le Président de la révolution burkinabè, « la lutte ne sera pas facile, mais la victoire sera de notre côté ».
Les populations des trois pays sont encouragées à soutenir les autorités compétentes dans cette lutte contre les ennemis. Les militaires ont pris leurs responsabilités pour une bonne gouvernance au Sahel.
Rappelons que, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont signé samedi un pacte de sécurité s’engageant à se porter mutuellement secours en cas de rébellion ou d’agression extérieure. Le Mali et le Burkina Faso ont juré de venir en aide au Niger s’il est attaqué.
Simone Touanga