Suite à la dénonciation de l’accord militaire signé avec la France, les autorités nigériennes ont ordonné le départ des troupes françaises. Des manifestations exigeant le départ des troupes françaises étaient fréquentes, face à la détermination des militaires, la France s’est inclinée. Le bras de fer voulu par Macron est ainsi perdu par la France.
Les militaires au pouvoir n’ont pas laissé le choix à Macron, qui voulait entamer un bras de fer. Les troupes françaises et l’ambassadeur Sylvain Itté, vont prendre la porte. L’annonce relative au départ de l’ambassadeur français en poste à Niamey a été très positivement accueillie par les nouvelles autorités nigériennes.
Par le canal d’un communiqué, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, n’a pas caché sa joie face à cette décision française. Pour les autorités du CNSP, il s’agit simplement d’un moment historique et d’une nouvelle étape vers la souveraineté. Ce fut également pour eux l’occasion de lancer un avertissement à l’endroit des autres forces qui représenteraient une menace pour leur pays.
« C’est un moment historique qui témoigne de la détermination et de la volonté du peuple nigérien. Toute personne, toute institution ou structure dont la présence menace les intérêts et les projections de notre pays devront quitter la terre de nos ancêtres, qu’ils le veuillent ou non. Nous célébrons la nouvelle étape vers la souveraineté du Niger », a martelé le communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ont formé une alliance défensive. Les populations nigériennes semblent opposées au retour du président Bazoum vu comme un pion de la France.
Monkli P.