Dans une démarche marquante, le président américain Donald Trump a officiellement désigné les cartels du narcotrafic comme des « organisations terroristes » dans une notice adressée au Congrès. Cette décision s’inscrit dans un contexte de lutte croissante contre le trafic de drogue, qui fait des ravages à la fois aux États-Unis et au-delà de ses frontières. Selon ce document, les États-Unis seraient désormais engagés dans un « conflit armé non international » avec ces groupes, un tournant majeur dans la politique de défense américaine.
Le président Trump justifie cette désignation par l’escalade de la violence et de l’organisation des cartels, qui sont désormais considérés comme une menace militaire de taille. En réponse à cette situation, Trump a ordonné au Pentagone de mener des opérations militaires en conformité avec le droit des conflits armés. L’objectif est de protéger le pays contre les attaques répétées de ces organisations, qui tuent chaque année des dizaines de milliers de citoyens américains.
Selon la Maison Blanche, les cartels sont devenus de plus en plus puissants et violents au fil des décennies. Leur capacité à organiser et à armer leurs opérations, ainsi que leur implication directe dans les décès liés à la drogue, sont des facteurs majeurs dans cette nouvelle stratégie. Le gouvernement estime que la lutte contre ces groupes est désormais une priorité de sécurité nationale.
Cette évolution est d’autant plus marquante après une série de frappes militaires menées par le Pentagone contre des navires transportant de la drogue en provenance d’Amérique latine. Ces actions, qualifiant les membres de l’équipage de « combattants illégitimes », marquent un durcissement de la réponse américaine face à un trafic de plus en plus incontrôlable.
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Pierre Blanc