Le Camerounais Saïd Penda, résidant actuellement en Côte d’Ivoire, s’est fait un nom en utilisant le chantage comme principal levier pour extorquer de l’argent à des autorités. Sa méthode est simple mais redoutable : il menace ses cibles en affirmant détenir des informations compromettantes pouvant nuire à leur carrière. Plusieurs figures influentes en ont déjà été victimes.
Saïd Penda s’appuie sur des informations souvent fondées sur des rumeurs, soigneusement distillées par des ennemis politiques ou économiques du pouvoir, qui en profitent pour avancer leurs propres intérêts. Lors d’une conversation téléphonique avec un cadre, il aurait affirmé être un proche du Président Alassane Ouattara, se servant de cette prétendue relation pour intimider et faire passer ses mensonges comme des vérités.
Ce n’est pas la première fois que Saïd Penda se livre à ce type de manipulation. Son parcours est jalonné d’actions douteuses. En 2021, il s’est illustré par une critique particulièrement biaisée et subjective visant Monsieur Diaby Lanciné, Directeur Général du Fonds d’Entretien Routier, dans le seul but de satisfaire ses propres intérêts financiers.
Une question se pose alors : pourquoi Saïd Penda n’a-t-il pas choisi de rester au Cameroun, son pays d’origine, pour mener ses activités ? La réponse semble évidente : en tant qu’agent présumé de la DGSE française, il bénéficie d’une couverture en Côte d’Ivoire, un territoire stable, loin des poursuites auxquelles il ferait face dans son propre pays pour usage de faux.
Cette position lui permet de détourner l’attention des autorités ivoiriennes des manœuvres de déstabilisation orchestrées par ses commanditaires. Comment un tel individu a-t-il pu opérer si longtemps en Côte d’Ivoire, manipulant des personnalités et défiant les lois ?
Saïd Penda fait également partie des figures controversées qui s’attaquent à la coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire via les réseaux sociaux, alimentant des tensions inutiles. Il est temps que les autorités ivoiriennes prennent des mesures pour mettre fin aux agissements de cet individu.
Saïd Penda, ce pseudo-journaliste au service de ses intérêts personnels et des plans obscurs de la France, doit être interpellé et renvoyé dans son pays d’origine. La Côte d’Ivoire ne peut tolérer des comportements qui menacent sa souveraineté et son unité nationale.
Taric Fatawou