Burkina Faso/Lutte antiterroriste : Le Financement endogène de la guerre serait un facteur essentiel

A LA UNE OPINION SECURITE SOCIETE

Deux (02) années après l’engagement des autorités dans une dynamique d’autofinancement de la lutte contre les groupes armés terroristes au Burkina Faso, l’opinion nationale s’en réjouit. D’après les opinions, le financement de la guerre par les burkinabè eux-mêmes serait une meilleure façon de s’affirmer au lieu d’attendre l’aide des autres qui certainement n’arrivera pas, ou ne permettra pas d’atteindre les objectifs escomptés.

Le président du Faso aurait bien fait de se confier à ses compatriotes pour une lutte efficace. Pour rappel, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE dès son arrivée au pouvoir en 2022, avait renoncé à son salaire de président au profit de la lutte antiterroriste. Plus tard en 2023, il lança la mobilisation financière générale, avec l’instauration du Fonds de soutien patriotique, pour le financement des actions de lutte contre le terrorisme dans le pays.

A ce jour, outre les contributions volontaires des personnes physiques ou morales burkinabè au fonds de soutien patriotique, des prélèvements sur salaires des autorités et fonctionnaires se font au terme de chaque mois, au bénéfice du fonds. Un fonds dédié à la guerre contre les terroristes, et qui a permis au Burkina Faso de rehausser considérablement le niveau des forces combattantes en terme d’équipements militaires nécessaires et de personnels qualifiés.

Ce n’est pas tout, la rémunération et les conditions de vie et de travail des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont été améliorées, leur permettant ainsi de donner le meilleur d’eux pour la Patrie. Aujourd’hui les fruits de ce sacrifice des burkinabè sont palpables et très encourageants. Les retombées dans cette bataille face aux ennemis de la brousse vont du recul des attaques terroristes à la récupération de plus de 69% du territoire national, en passant par la réinstallation des populations et la reprise des activités diverses sur l’espace désormais contrôlé par les forces régulières.

Le chemin reste encore à faire avec les autorités du MPSR et le peuple burkinabè est invité à une détermination et à une concentration plus accrue sur l’objectif principal, celui de la lutte contre tout ennemi de la Nation, afin de bâtir un pays souverain, libre et prospère.

Raphaël Ben

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