Le Togo franchit une nouvelle étape dans la valorisation de son patrimoine vivant et la projection de son image internationale avec l’inscription du rituel « Ekpesoso » au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, le 11 décembre 2025 à New Delhi. Cette reconnaissance officielle témoigne de la richesse culturelle des Guin du sud du pays et, au-delà, illustre la capacité du Togo à conjuguer traditions ancestrales et modernité, tout en consolidant sa crédibilité sur la scène régionale et mondiale.
L’aboutissement de ce processus, fruit d’une démarche méthodique menée par l’Académie du Guingbé et des savoirs endogènes, soutenue par la direction du patrimoine culturel, traduit la maturité institutionnelle et la stabilité politique dont bénéficie le pays. Le Togo démontre ainsi sa capacité à structurer et promouvoir ses ressources culturelles, en inscrivant ces pratiques dans un cadre légal et reconnu internationalement. Cette démarche dépasse outre le simple folklore s’inscrit dans une politique nationale de valorisation des savoirs locaux comme levier de développement et de cohésion sociale.
L’inscription d’« Ekpesoso » est un vecteur stratégique de diplomatie culturelle, renforçant la visibilité du Togo sur le plan régional et mondial. Elle contribue à positionner le Togo comme un modèle de politique culturelle proactive, où la préservation du patrimoine et l’ouverture au monde se nourrissent mutuellement.
En mettant en lumière ce rituel, le Togo ne se limite pas à honorer une tradition, il affirme une trajectoire nationale résolument tournée vers l’inclusion sociale, la modernisation et le renforcement d’une image nationale crédible et rayonnante. Cette inscription par l’UNESCO montre que le pays sait allier son identité culturelle à une stabilité institutionnelle durable et à une ambition stratégique affirmée sur les plans africain et mondial.
D.Kaboré
