Après avoir concédé le nul à l’aller en Catalogne (4-4), le FC Barcelone a gagné logiquement à Madrid (1-0) ce mercredi, grâce notamment à un très bon Lamine Yamal. Il affrontera le Real Madrid en finale de la Coupe du Roi.
Le FC Barcelone, qui peut encore tout gagner, a éliminé de la Coupe du Roi un Atlético de Madrid décevant, qui devra certainement se contenter d’une saison sans trophée après cette défaite (0-1) qui marque un tournant de sa saison et clôt, peut-être, une page de son histoire, celle liée à l’icône Antoine Griezmann. Le Barça retrouvera en finale, à Séville, le Real Madrid, pour une nouvelle version de l’indémodable clasico.
Entre l’aller et le retour pourtant, le FC Barcelone n’aura jamais été tranquille sur son devenir en Coupe du Roi, tout en se montrant largement supérieur sur le terrain. C’est une forme d’exploit de dominer autant sans se mettre à l’abri. C’est pourtant ce que l’équipe d’Hansi Flick est parvenue à réaliser ce mercredi, sur la pelouse du Riyadh Air Metropolitano : elle a marché sur son adversaire de bout en bout ou presque, a semblé accélérer quand elle le voulait. Mais une fois devant au score à la 27e grâce à un but de Ferran Torres sur un service parfait de Lamine Yamal, les Catalans ont continué à maîtriser sans piquer, sinon sur les inspirations de son ailier de 17 ans.
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La démonstration Yamal, Griezmann de nouveau décevant
Ce mercredi il y avait Yamal et les autres sur la pelouse de l’Atlético Madrid, où le gaucher a failli marquer dès la 1re minute avant d’enrouler une frappe juste à côté (12e), de donner à Jules Koundé l’idée de tenter un sombrero dans la surface (21e) puis d’éliminer trois défenseurs en une passe sur l’ouverture du score. Et enfin de lancer Raphinha vers la frappe, en angle fermé (39e). À la pause, le Barça menait 1-0 et 10 tirs à 2, ne laissant presque rien à l’Atlético, et vraiment rien à Antoine Griezmann.
L’attaquant français, une nouvelle fois décevant, est sorti à la 81e et ce n’était même pas une sanction. Plutôt le dépit d’un entraîneur qui avait effectué trois remplacements dès la pause et n’a jamais rétabli l’équilibre : son équipe n’a pas cadré une frappe du match, parce que l’un des entrants, Sorloth, a manqué la seule véritable occasion madrilène en envoyant sa tentative sur le petit filet extérieur (52e) et parce qu’il est parti hors jeu sur l’action où il a enfin trouvé l’ouverture (69e).
L’Atlético Madrid a laissé filer sa dernière chance d’accrocher un titre cette saison et a confirmé son net fléchissement des dernières semaines. Les Colchoneros peuvent dire merci aux Catalans de ne pas avoir transformé cette demi-finale retour en chemin de croix, par excès d’individualisme.
On pense à ce tir de Raphinha, au bout d’une accélération de Yamal, alors que deux partenaires attendaient la passe du Brésilien devant le but (55e). Ou à ce choix de Yamal de prendre la frappe alors que les Barcelonais finissent un contre à trois contre deux avec Raphinha seul de l’autre côté (83e). Toujours invaincus en 2025, les Barcelonais ont enchaîné au Metropolitano un septième succès d’affilée qui les envoie en finale de la Coupe du Roi pour la première fois depuis 2021.
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