La 28e conférence internationale sur le climat s’est ouverte à la fin du mois passé. La spécificité de ce rendez-vous annuel de l’Environnement est qu’elle se tient à Dubaï, un pays comptant parmi les plus grands producteurs de pétrole au monde.
Les assises sont présidées par le ministre de l’Industrie et des Technologies avancées des Émirats arabes unis, Dr Sultan al-Jaber. Il aura la charge de la conduite des négociations sur le climat. Il devra également assurer le leadership et la vision globale des négociations.
Les objectifs sont déclinés en quatre différents points. Il s’agit de l’accélération de la transition énergétique, la réduction des émissions avant 2030, la transformation du financement climatique, en tenant les anciennes promesses et l’établissement d’un cadre pour un nouvel accord.
Selon les informations qui sont rapportées sur cette édition de la COP28, des effets positifs pourraient tout de même émaner de la rencontre de Dubaï. Dès les premières heures, le Président de la COP28 Sultan al-Jaber a donné le ton avec un sujet sensible : la compensation financière qui pourrait être versée aux pays pauvres déjà victimes des conséquences du réchauffement climatique.
Pour l’heure, le montant exact de ce fonds n’est pas connu. Les débats se poursuivent et promettent tout de même de bons résultats. Les propositions se poursuivent et ne se ressemblent pas sur ce dossier.
Les pays développés font feu de tout bois pour ne pas être les seuls à payer. Ils comptent notamment sur l’implication des pays riches émergents, comme la Chine et l’Arabie saoudite.
Boulane Aziz