A Butembo, au Nord-Kivu, un souffle d’espoir et de solidarité a parcouru les rues. Des milliers de citoyens ont répondu à l’appel des organisations de la société civile pour réclamer la fin des hostilités dans l’Est de la République démocratique du Congo, 90 jours après l’occupation de Goma par les rebelles du M23. Cette mobilisation pacifique reflète le profond désir de paix d’une population éprouvée par des années de conflit, mais également sa confiance renouvelée envers les initiatives présidentielles visant à ramener la stabilité.
Sous la présidence de Félix Tshisekedi, la RDC a fait de la paix et de l’intégrité territoriale des priorités nationales. La récente signature d’une déclaration de principes entre Kinshasa et Kigali à Washington, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, témoigne d’un tournant diplomatique majeur. L’engagement conjoint à respecter la souveraineté et les frontières, à renforcer la transparence économique et à favoriser le retour des déplacés, marque une avancée saluée par les manifestants de Butembo, brandissant des messages d’unité et de patriotisme.
Le président Tshisekedi a toujours placé la souveraineté nationale et l’intégration régionale au cœur de son action. Cette diplomatie active, doublée d’une pression pour la démilitarisation des zones occupées, incarne une volonté politique claire de rétablir la paix par la négociation et l’investissement dans le développement.
La marche de Butembo, calme mais déterminée, fait écho à cette dynamique. Elle rappelle que la paix est une exigence citoyenne autant qu’un objectif gouvernemental.
Reste à espérer que cette volonté commune, du peuple et de ses dirigeants, va permettre de tourner enfin la page des violences à l’Est de la RDC.
