Il y a déjà un an que le régime de Mohamed Bazoum a été renversé par le CNSP, dirigé par le Général de Brigade Abdourahamane TIANI. Le coup d’état est consommé, les organisations régionales continentales et internationales ainsi que des partenaires du Niger ont accepté l’équipe de la transition et collaborent désormais avec cette dernière.
Mr Mohamed Bazoum, désormais considéré comme ancien président de la république du Niger. En résidence surveillée depuis un an, refuse toujours de signer sa démission comme l’ont fait ses prédécesseurs, Ibrahim Boubacar Keïta au Mali et Roch Marc Christian Kabore au Burkina Faso. Attend-t-il un sauveur ? Compte-t-il sur ses alliés de confiance pour déstabiliser le pays comme il l’avait ordonné au début des évènements, pour revenir au pouvoir ?
Nourrit-il encore d’espoir ? Autant de questions que se passent le peuple nigérien, celui de tout le Sahel et d’Afrique. Il se pourrait selon certains dires, que le président déchu Mohamed Bazoum garde espoir étant donné que ses alliés, notamment les autorités françaises tentent toujours de porter un coup dur au peuple nigérien.
Le pouvoir militaire étant en déphasage avec les intérêts de l’ancienne puissance, ces autorités françaises sont déterminées à balayer par tout moyen ce régime militaire. Le président de la transition, le général Abdourahamane TIANI l’a réaffirmé dans son dernier entretien sur RTN. La France continue de multiplier les stratégies pour déstabiliser le Niger et les autres pays de l’AES.
Des militaires français déguisés en diplomates ou encore en hommes d’affaires, son tapis dans les pays voisins. Ils recrutent, forment et armes les criminels de la brousse, des mercenaires pour servir de moyens de déstabilisation, en complicité avec les valets locaux. Les bases militaires françaises qui se trouvent encore dans certains pays africains, une arme redoutable pour les plans de la France.
Elle compte désormais agir de façon déguisée, pour atteindre ses objectifs dans les pays visés notamment ceux de l’AES. C’est sans oublier la complicité des apatrides nigériens et des autres pays du Sahel. Il se peut donc que l’ex-président Mohamed espère que les plans de déstabilisation de son pays réussissent, afin de récupérer son fauteuil, selon les opinions.
Raoul M.