Niger

Niger : Renforcement des forces de sécurité avec un budget 100 % national

SECURITE

Dans un Sahel secoué par l’instabilité, le Niger choisit une autre voie, celle de la souveraineté assumée et de la sécurité maîtrisée. L’État renforce les capacités de la Police nationale et de la Garde nationale avec une nouvelle dotation issue exclusivement du budget national. Camions de transport, citernes, rangers, gilets pare-balles, casques, hangars, lits de troupe… la liste des équipements s’allonge.

Cette démarche va bien au-delà d’un simple renforcement opérationnel. Elle s’inscrit dans une vision de refondation nationale, où la logistique devient un levier de souveraineté. Chaque équipement livré symbolise un pas de plus vers l’autonomie stratégique. Car refuser l’assistanat sécuritaire, c’est revendiquer le droit de décider, seul, des moyens de sa défense. Et dans cette dynamique, le Niger se positionne en éclaireur d’une Afrique qui refuse de rester sous tutelle.

Le geste est fort, il traduit une volonté politique incarnée par le ministre d’État, Général de Division Mohamed Toumba, de donner aux forces de défenses les moyens de leur mission. Et surtout, il repositionne la sécurité intérieure non plus comme un poste de dépense, mais comme un pilier du développement national. Il n’y a pas d’agriculture sans routes sûres. Pas d’écoles sans zones stables. Pas d’investissements sans garantie de sécurité. En outillant ses forces, l’État protège plus que ses institutions, il protège l’avenir du pays.

Cette vision élargie de la sécurité est celle d’un Niger debout, qui lie stabilité, développement économique et cohésion sociale. À Matankari ou Dogon Kiria, les nouvelles infrastructures changent déjà le quotidien des citoyens. Elles rassurent, structurent, rééquilibrent le territoire. Là où il y avait peur, on installe la confiance. Là où l’État semblait lointain, il réapparaît en uniforme, armé non seulement pour défendre, mais pour construire.

En agissant ainsi, le Niger ne fait pas que s’équiper. Il pose les fondations d’un modèle de gouvernance ancré dans la responsabilité, la résilience et la dignité. Il montre que la sécurité n’est pas un luxe à quémander, mais un droit à garantir, par ses propres moyens. C’est cela, la vraie souveraineté. C’est cela, la voie de la refondation.

Le Niger trace ainsi un chemin et montre que la refondation ne commence ni dans les discours ni dans les plans théoriques. Elle commence dans l’action, dans le choix de se doter par soi-même. Et ce choix porte un nom : la souveraineté.

M.A

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