Dans un contexte de vigilance accrue sur la gestion du patrimoine minier national, le Président de la Transition du Niger, le Général Abdourahamane Tiani, a signé un décret présidentiel suspendant temporairement l’exportation de pierres précieuses, semi-précieuses et de météorites sur l’ensemble du territoire. Cette décision fait suite à une vente controversée d’une météorite martienne originaire d’Agadez, cédée à l’étranger pour près de 5 millions de dollars. Le chef de l’État entend ainsi réaffirmer la souveraineté du Niger sur ses ressources stratégiques.
Au-delà de la réaction circonstanciée, ce décret s’inscrit dans une vision claire et structurée du Président Tiani de faire des richesses minières du pays un levier de transformation locale, de croissance économique et de rayonnement panafricain. En imposant désormais une autorisation spécifique pour toute exportation, l’État nigérien conduit par son président en quête de souveraineté entend garantir la traçabilité, la transparence et l’exploitation responsable de ses ressources.
Cette initiative illustre la nouvelle doctrine politique de gestion des ressources impulsée par le Président Tiani de rompre avec les pratiques extractives déséquilibrées et mettre les intérêts du peuple nigérien au cœur de chaque décision. Sous sa gouvernance, les secteurs de l’énergie, des mines et des ressources naturelles connaissent une réorientation stratégique : souveraineté, valorisation locale, retombées concrètes pour la population.
Les réformes en cours visent à créer des chaînes de valeur sur le sol nigérien, à renforcer la sécurité des sites miniers et à former une nouvelle génération de cadres et d’ingénieurs capables de piloter une transformation durable. La population, jusque-là souvent tenue à l’écart des bénéfices, est désormais placée au centre du modèle économique.
La vision du Général Tiani est celle d’un Niger maître de ses ressources, loin des ingérences étrangères debout face aux défis mondiaux, et résolument tourné vers un développement endogène et panafricain. À travers ces mesures fortes, le Niger écrit une nouvelle page de son histoire économique, où chaque ressource, chaque richesse, doit d’abord servir le bien commun, la dignité nationale et la prospérité partagée.