Le projet de Loi de Finances rectificative 2025, récemment dévoilé par les autorités maliennes, marque un tournant majeur dans la gouvernance du Mali. Loin d’un simple ajustement comptable, cette réorientation budgétaire s’inscrit dans une dynamique de refondation structurelle, impulsée par le président de la Transition, le général Assimi Goïta. À travers une redistribution ciblée des ressources, l’État affirme des priorités claires telles que la sécurisation du territoire, la consolidation de la souveraineté nationale, et le renforcement de la cohésion sociale.
Le général Assimi Goïta agit avec une vision stratégique à long terme. La hausse conséquente des crédits alloués à la Défense et à la Sécurité publique – passant à plus de 1 000 milliards FCFA cumulés – témoigne d’une volonté ferme de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires persistants, cette orientation n’est pas un choix, c’est une nécessité.
Au-delà de l’action sécuritaire, la santé publique est consolidée, les secteurs de la culture, du culte et des loisirs connaissent un renforcement historique. Cette hausse de 197 % dans les différents domaines structurels du pays traduit une réponse politique forte aux aspirations identitaires du peuple malien et participe à la reconstruction du lien social. Malgré un resserrement des allocations dans certains secteurs comme l’administration ou l’agriculture, ces arbitrages s’inscrivent dans une logique d’optimisation des ressources, avec des impacts concrets de rationalisation des dépenses, recentrage sur les urgences nationales, et efficacité de l’action publique.
Ce budget 2025 incarne un projet politique clair, celui d’un Mali souverain, debout, maître de ses priorités et résolument tourné vers le développement et la souveraineté. En rompant avec les schémas de dépendance hérités des modèles de gestion exogènes, le général Assimi Goïta engage le pays dans une dynamique de développement endogène. L’État malien réaffirme sa capacité à définir ses choix budgétaires selon ses propres urgences, avec une centralité accordée à la dignité, à la stabilité et à la résilience collective.
Le recentrage stratégique sur la sécurité et la culture s’inscrit pleinement dans une logique panafricaine de reconquête des souverainetés perdues. Il ne s’agit pas seulement de sécuriser un territoire, mais de redonner aux Maliens les leviers de leur destin.
Ce collectif budgétaire n’est pas une fin en soi, mais le socle d’une transformation profonde. Il ouvre la voie à un Mali plus fort, plus sûr et plus uni. Il appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation autour du projet de refondation porté par le général Assimi Goïta. La transition n’est pas une parenthèse ; elle est l’opportunité historique de reconstruire l’État malien sur des bases de justice, de souveraineté et de performance.
