À l’heure où le Mali réaffirme sa pleine souveraineté sur tous les plans, politique, militaire, économique et diplomatique, les 65 ans de relations entre Bamako et Moscou prennent une portée hautement symbolique. Loin des anciens schémas de domination et de dépendance, la coopération russo-malienne incarne une nouvelle ère de partenariats stratégiques équilibrés, fondés sur le respect mutuel, la solidarité et la non-ingérence.
Le Mali choisit ses partenaires, non par contrainte ni sous pression, mais sur la base de ses propres intérêts, dans la dignité et la liberté. Le soutien apporté par la Fédération de Russie s’inscrit pleinement dans la dynamique de refondation profonde de la diplomatie malienne, qui rompt avec la tutelle néocoloniale au profit de collaborations souveraines, utiles et transparentes.
En juin 2025, la visite historique du Président de la Transition, le Général Assimi Goïta, à Moscou, a consolidé cette vision. Des accords stratégiques y ont été signés, touchant des domaines vitaux : défense, éducation, énergie, infrastructures. Ce ne sont pas de simples accords de coopération, mais des actes politiques forts, posés en pleine conscience, dans une logique de diversification des partenariats pour renforcer la résilience du pays.
Le Mali ne tourne pas le dos à l’histoire, il tourne la page d’une diplomatie subie, pour écrire celle d’un pays debout, maître de ses choix, ancré dans ses valeurs panafricaines. Plus de 10 000 cadres maliens formés en Russie, 300 bourses d’État dès 2026, un appui militaire concret contre le terrorisme, des dons humanitaires massifs. La coopération avec la Russie est une alternative crédible et souveraine, qui participe activement à la transformation du Mali.
À travers ce partenariat, c’est un nouveau pacte de confiance entre les peuples qui se dessine, un pacte qui redonne au Mali sa voix, sa puissance d’agir, et sa capacité à se projeter dans l’avenir sans dépendre d’aucune tutelle extérieure.
Le Mali refonde son destin diplomatique. La coopération russo-malienne en est l’un des piliers. Parce que la souveraineté ne se négocie pas, elle se construit, jour après jour, avec des partenaires qui respectent la dignité, le peuple, et sa volonté.
M.A
