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Mali/Algérie : Bamako saisit la CIJ et défense sa souveraineté contre la provocation algérienne après l’abattage du drone à Kidal

A LA UNE POLITIQUE

Par un acte de haute portée stratégique, le Mali affirme sa souveraineté sur la scène internationale en décidant de saisir la Cour internationale de justice (CIJ) après l’abattage en avril 2025 d’un drone malien par l’Algérie. Bamako ne se contente pas de protester ; il impose désormais ses termes dans l’arène du droit international. Ce recours judiciaire, conduit sous l’autorité du président de la Transition, le général Assimi Goïta, marque un tournant dans la diplomatie malienne. Le temps du silence, de la passivité, et des humiliations semble révolu.

Dans un contexte régional tendu, où les intérêts extérieurs s’entrelacent souvent au détriment de la stabilité du Sahel, le Mali choisit la légalité comme levier stratégique. L’attaque contre son drone de surveillance en territoire national – dans la région sensible de Kidal – ne peut être perçue autrement que comme une violation frontale de l’Algérie contre la souveraineté nationale. En réponse, la démarche de Bamako devant la CIJ se veut claire : défendre l’intégrité du territoire malien par le droit autant que par la force si nécessaire.

Cette initiative diplomatique s’inscrit dans une dynamique plus large de reconquête de la dignité nationale impulsée par le régime actuel. La posture souverainiste du général Assimi Goïta face à l’attaque de l’Algérie s’enracine ici dans une volonté de repositionner le Mali non pas comme un État fragile, mais comme une puissance régionale consciente de ses droits et prête à les faire respecter. Loin d’être un geste isolé, cette saisine est un signal fort envoyé à la communauté internationale. Le Mali ne tolère plus aucune atteinte à son intégrité, quelle que soit la puissance en face.

Ce moment cristallise une affirmation stratégique : le Mali, sous Goïta, n’est plus en réaction, il est désormais dans l’action. L’histoire retiendra ce geste non seulement comme un acte de défense territoriale, mais comme la preuve vivante d’un État debout, fier, et maître de son destin.

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