Jimmy Cliff, l’une des figures majeures du reggae, est décédé à Kingston, en Jamaïque, à l’âge de 81 ans des suites d’une grave pneumonie, a annoncé sa famille lundi.
La femme de Jimmy Cliff, Latifa Chambers, a précisé sur Instagram que son mari « a rendu l’âme à la suite d’une crise, suivie d’une pneumonie ». Elle a également exprimé sa gratitude envers la famille, les amis, les artistes et collaborateurs « qui ont partagé son parcours ».
Latifa a souligné que le soutien des fans du monde entier avait été une source de force pour Cliff tout au long de sa carrière exceptionnelle.
Né James Chambers, Jimmy Cliff s’était imposé à la fin des années 1960 et dans les années 1970 comme chanteur de reggae et de ska, multi-instrumentiste et acteur. Parmi ses œuvres emblématiques figurent Wonderful World, Beautiful People et The Harder They Come, bande originale du film éponyme qui avait introduit le reggae au public américain.
Le musicien, qui avait également connu le succès avec Hurricane Hattie en Jamaïque, comptait des millions de fans en Afrique, surtout entre les années 1960 et 1990. Ancien chanteur d’église, il avait commencé à se produire dès l’âge de six ans, et sa voix mélodieuse a marqué plusieurs générations.
Bob Dylan avait qualifié sa chanson sur la guerre du Vietnam de « meilleur morceau de protestation jamais écrit ». Ali Campbell, du groupe britannique UB40, l’a salué sur X comme « un pilier, une véritable fondation, l’un des tout premiers à avoir porté le reggae à travers le monde ».
Jimmy Cliff, qui avait choisi ce nom de scène pour symboliser son ambition de gravir les sommets de la musique, considérait son œuvre comme une contribution à la lutte pour la dignité humaine.
