Après le Niger, c’est le Burkina Faso et le Mali qui actent leur sorti de l’organisation internationale de la francophonie.
Cette annonce coordonnée survient juste après les déclarations distinctes du Niger et du Burkina Faso qui avaient précédemment déclaré avoir informé de leur désengagement auprès de l’organisation francophone. En rejoignant cette initiative, le Mali scelle l’effort coordonné des trois pays sahéliens pour lutter pour la souveraineté totale.
Selon les chefs des trois pays, le général Assimi Goïta du Mali, le général Abdourahamane Tiani du Niger et le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso cette initiative collective répond aux « aspirations profondes de leurs populations ».
Le communiqué conjoint, cosigné par les chefs de la diplomatie des trois nations, réaffirme les doléances déjà formulées, reprochant à l’OIF d’être désormais « un outil politique manipulé » imposant des « sanctions ciblées » fondées sur « des enjeux géopolitiques » et exprimant du « mépris pour leur souveraineté ».
Cette collaboration signe une progression significative dans l’affermissement de l’alliance stratégique entre ces trois nations au sein de la Confédération AES, démontrant leur désir d’adopter une posture diplomatique cohérente sur le plan international.
Il faut rappeler qu’avant ce retrait de la francophonie, le 29 janvier dernier, ces trois nations ont formellement mis fin à leur adhésion à la CEDEAO