Pékin a ainsi annoncé qu’y seront construites dans quelques années, pas moins de 1 200 centrales de recharge hydroélectriques, permettant ainsi de produire une énergie quasiment totalement décarbonée. Un chiffre exceptionnellement élevé, qui à lui seul, sera plus important que tout le reste du monde.
Cette démarche témoigne de l’engagement sans précédent de la Chine en faveur de l’énergie propre et de sa volonté de réduire les émissions de carbone. Une manière pour la Chine de démontrer qu’elle croit dure comme fer à l’hydrogène. Des objectifs très élevés qui permettront de proposer aux usagers de voitures électriques, des stations de ravitaillement.
Ce sont 30 villes qui ont ainsi été sélectionnées comme villes pilotes pour mener à bien ce projet d’envergure. Dans certaines localités, ce sont plus de 100 centrales qui seront lancées.
L’idée, derrière le lancement de ces mini-usines, est de favoriser le développement d’un parc automobile qui fonctionne à piles combustibles. Une manière d’assurer une transition douce, d’un modèle basé sur tout le tout-carburant vers un modèle hybride, dans un premier temps.
Cette transition vers des véhicules à hydrogène marque un pas important vers une mobilité plus propre et plus durable, alignée sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Charles Mamose
