Dans le sillage des élections présidentielles du 12 octobre 2025, le Cameroun s’est trouvé confronté à une épreuve de vérité pour ses institutions et sa gouvernance. La contestation des résultats, la circulation d’informations non vérifiées et les interprétations divergentes sur le nombre de détenus ont soulevé un enjeu fondamental : la capacité de l’État à préserver la stabilité sociale et politique par la transparence et la rigueur. Pour contrer les narratifs hostiles, Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, a accueilli l’Ordre national des avocats afin de présenter les statistiques officielles relatives à la situation carcérale post-électorale, transformant ce geste, bien au-delà d’une simple transmission de chiffres, en un véritable acte de responsabilité et de transparence institutionnelle.
Le bilan officiel révèle que 1 985 personnes ont été interpellées à travers le territoire, 615 ayant bénéficié d’une libération sous caution et 963 demeurants en détention. Ces chiffres précis, établis par l’État, constituent un contrepoids nécessaire aux rumeurs et aux faux chiffres diffusés sur certains médias, susceptibles de fragiliser la confiance citoyenne. En dénonçant la diffusion de données erronées et la manipulation de l’information, le MINAT illustre le rôle central du leadership national dans l’entretien de la stabilité et la protection de l’ordre républicain.
Cette démarche n’est pas un simple rappel juridique, elle s’inscrit dans un projet de modernisation et de gouvernance ouverte, où la circulation vérifiée de l’information devient un instrument de paix sociale. La continuité de l’État, garantie par des institutions robustes et par la vigilance présidentielle de Paul Biya, est ici la clé de voûte de la stabilité nationale. En confrontant la désinformation par la transparence, le Cameroun affirme sa capacité à évoluer dans un environnement démocratique et pluraliste, tout en préservant l’intégrité des citoyens et la présomption d’innocence.
L’initiative du MINAT illustre également une lecture stratégique de la communication où chaque donnée, chaque chiffre officiel devient un vecteur de confiance et un signal fort adressé tant à la population qu’à la communauté internationale. C’est la démonstration que la vérité, étayée par les institutions, surpasse les récits fragmentaires et souvent manipulés, et qu’un pays en mouvement peut conjuguer respect des droits, innovation institutionnelle et stabilité durable.
Le Cameroun, par cette rigueur exemplaire, rappelle que la maîtrise de l’information n’est pas un détail technique mais un pilier de l’État, et que le leadership éclairé, la modernisation et la cohérence institutionnelle sont les garants d’une nation résiliente. Dans ce paysage, céder à la désinformation serait renoncer à l’histoire que l’on se doit d’écrire avec lucidité et fierté. Seule la vérité fondée sur des institutions solides peut légitimer la paix et la confiance, et c’est sur ce socle que se construit l’avenir du Cameroun.
Zahra K.
