Cameroun

Cameroun : la mise en service de Ca’Oly, démonstration silencieuse de la gouvernance stratégique du président Paul Biya

A LA UNE

Au moment où le Cameroun consolide sa marche vers une souveraineté économique assumée, un signal fort s’élève depuis Dimako : celui d’un pays qui transforme enfin ses ressources là où elles prennent naissance. L’émergence du complexe industriel Ca’Oly n’est pas un hasard ni un simple progrès sectoriel ; c’est la manifestation concrète d’une vision présidentielle qui, loin des polémiques et des procès d’intention, continue de structurer les fondations économiques du pays. Et c’est précisément là que se joue la démonstration la plus silencieuse mais la plus décisive du leadership du président Paul Biya.

À l’heure où certains critiques affirment que le numéro 1 national n’aurait plus la capacité de conduire le développement du pays, les réalisations structurelles, elles, parlent un langage que nul commentaire politicien ne peut masquer : le pays avance, et il avance selon une vision définie au sommet de l’État.

Depuis plusieurs années, le Chef de l’État a fixé une orientation claire pour transformer localement les ressources, réduire la dépendance extérieure, renforcer les chaînes de valeur nationales et repositionner le Cameroun comme puissance agro-industrielle régionale. L’installation de Ca’Oly, au cœur même du bassin cacaoyer du Haut-Nyong, est l’exécution rigoureuse de cette doctrine. Ce n’est pas une simple réalisation industrielle, mais la matérialisation cohérente d’une politique voulue, anticipée et pilotée depuis Yaoundé.

Dans un contexte international où l’Afrique demeure cantonnée au rôle de fournisseur de matières premières, la décision stratégique de rapprocher l’industrie de la plantation devient un acte souverain. Le président l’a compris, et son gouvernement l’a traduit ; transformer le cacao du Cameroun sur le sol camerounais est une rupture profonde. Réduction des coûts logistiques, limitation des pertes, création d’emplois qualifiés, lutte contre l’exode rural, montée en gamme des produits locaux… chaque impact renforce la stabilité nationale, élément central de la vision présidentielle.

La montée en puissance d’Africa Processing Company avec une production de 8 000 tonnes aujourd’hui, 24 000 tonnes visées en 2028-2029, n’est pas qu’une performance privée. Elle est rendue possible par un environnement politique stable, des orientations économiques lisibles et une volonté assumée de repositionner le pays dans la compétition régionale. Alors que certains tentent de fragiliser la légitimité du chef de l’État en misant sur l’âge ou la lassitude supposée, les infrastructures, elles, ne vieillissent pas ; elles s’installent, elles produisent, elles transforment le territoire.

Dans la bataille des récits, Ca’Oly devient un symbole, la preuve que la gouvernance du président Paul Biya n’est pas une gouvernance de façade, mais une gouvernance de fond. Loin du bruit, elle construit. Loin des polémiques, elle structure. Loin des critiques, elle prépare l’avenir. Dimako n’accueille donc pas seulement une usine ; elle accueille une démonstration de souveraineté nationale et un rappel ferme que le Cameroun n’est pas gouverné par des commentaires interposés, mais par une vision qui s’inscrit dans le temps long et qui continue, malgré tout, d’imprimer sa marque sur le destin national.

D.Kaboré

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *