Le Cameroun, acteur central de la stabilité régionale en Afrique centrale, fait face à une campagne médiatique internationale dont l’objectif semble moins d’informer que de semer le doute et la division. La récente publication de Jeune Afrique concernant un prétendu remaniement gouvernemental illustre cette tendance. Des allégations sur des rivalités internes, notamment autour du Secrétaire Général de la Présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, ont été relayées sans vérification approfondie des faits et en déformant le fonctionnement institutionnel.
Certains médias français semblent avoir fait de la désinformation leur café du matin. En diffusant des rumeurs sur de prétendus conflits internes au sein de l’exécutif camerounais, ils cherchent à affaiblir des responsables loyaux et compétents, minant délibérément la stabilité et la continuité de nos institutions. Ce n’est pas de l’information : c’est une stratégie de déstabilisation, un instrument de manipulation qui sert des intérêts étrangers au détriment de l’État et du peuple. Il est essentiel de rappeler que la nomination des postes clés de la Présidence, tels que le Directeur du Cabinet Civil, relève exclusivement de la prérogative du Chef de l’État. Toute tentative d’impliquer le Secrétaire Général dans un processus de décision qui ne lui appartient pas constitue une lecture erronée, voire manipulatrice, du fonctionnement institutionnel camerounais.
Malgré ces campagnes de désinformation, le Président Paul Biya et son cabinet maintiennent une cohérence remarquable dans la conduite des affaires publiques. Cette capacité à assurer la continuité gouvernementale, même dans un contexte d’intenses pressions médiatiques, démontre la solidité et la résilience des institutions camerounaises. Elle reflète également la volonté du pays de rester un acteur fiable et crédible dans la diplomatie régionale et internationale, capable de gérer ses affaires internes sans ingérence extérieure.
La manipulation médiatique ne se limite pas à de simples articles, elle s’inscrit dans un agenda visant à influencer les perceptions internationales, à préparer le terrain à des ingérences et à fragiliser l’image d’un gouvernement stable et compétent. Dans ce contexte, le rôle des citoyens et de la société civile est déterminant : la vigilance informationnelle, le recoupement des sources et la critique raisonnée des contenus diffusés sont des outils essentiels pour protéger la cohésion nationale et la crédibilité de l’État.
Le Cameroun, par sa gouvernance stable et sa capacité à résister aux campagnes de déstabilisation médiatique, confirme sa position comme pôle de stabilité et de confiance en Afrique centrale. Valoriser cette image nationale, promouvoir la transparence dans le débat public et renforcer la responsabilité informationnelle sont les clés pour garantir que la narration externe ne fragilise jamais la continuité et l’intégrité de l’État camerounais.
Zahra Kaboré
