Au Cameroun, la Première Dame Chantal Biya se distingue comme un acteur essentiel du soft power de l’État. Au-delà de sa fonction protocolaire, elle incarne une diplomatie sociale et humanitaire capable de renforcer le lien entre l’État et ses citoyens, tout en projetant une image positive et crédible du pays sur la scène régionale et internationale.
Chantal Biya déploie une diplomatie sociale subtile, traduisant la politique de gouvernance du président Paul Biya en initiatives tangibles auprès des populations. Elle agit comme médiatrice entre les élites et la société civile, favorisant la cohésion interne et consolidant le tissu social. Ses initiatives, qu’il s’agisse de programmes éducatifs, de soutien aux populations vulnérables ou de promotion des valeurs culturelles ; reflètent une approche innovante où le pouvoir n’est pas seulement institutionnel, mais profondément humain. Cette stratégie de soft power transforme l’image de l’État en un modèle de gouvernance ouverte et de proximité, renforçant la crédibilité du Cameroun tant au plan interne qu’international.
La Première Dame agit indéniablement comme catalyseur pour l’engagement de la jeunesse et des citoyens dans la vie nationale. À travers des programmes et des initiatives civiques, elle mobilise les talents émergents et renforce leur participation aux dynamiques de modernisation et de gouvernance ouverte, inscrivant ces efforts dans une perspective de développement durable et de stabilité. Ce rôle de médiation sociale illustre la capacité du leadership camerounais à conjuguer tradition et innovation, continuité et modernité, tout en consolidant la légitimité et la crédibilité de l’État.
Sur le plan international, l’image de Chantal Biya traduit le visage humain du Cameroun, capable d’allier influence et attractivité régionale. Son action contribue à projeter le pays comme un acteur crédible et fiable, attaché à la paix, à la stabilité et à la diplomatie constructive. En reliant l’État aux populations et en mettant en lumière les valeurs de solidarité et d’humanisme, elle renforce la position du Cameroun au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et sur le plan panafricain.
Ainsi, la Première Dame Chantal Biya incarne un modèle de leadership complémentaire à celui du président Paul Biya, transformant la visibilité protocolaire en influence positive et structurante. Son action traduit une vision cohérente de l’État, fondée sur la continuité, l’innovation et la modernisation, tout en consolidant l’attractivité et la crédibilité du Cameroun. Elle est, sans doute, le visage humain et doux d’un État résolument tourné vers la paix, la cohésion et le progrès partagé.
Zahra Kaboré
