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Burkina Faso : Vers une souveraineté juridique totale grâce à une coopération stratégique avec la Russie

JUSTICE

Le Burkina Faso amorce une transformation profonde, enracinée dans la reconquête de sa souveraineté totale. Dans ce contexte historique, l’engagement avec la Fédération de Russie en faveur d’un renforcement du cadre juridique de la coopération bilatérale s’impose non seulement comme un acte diplomatique, mais comme un levier stratégique pour l’affirmation de l’État burkinabè.

La vision portée par le Capitaine Ibrahim Traoré est limpide. Sortir le Burkina Faso de la dépendance juridique, économique et institutionnelle qui a longtemps paralysé sa capacité de décision. En misant sur une coopération structurée et équitable avec des partenaires stratégiques comme la Russie, le chef de l’État réaffirme sa volonté d’asseoir une gouvernance libérée des injonctions extérieures, recentrée sur les intérêts du peuple burkinabè.

La mise en place prochaine d’une commission intergouvernementale conjointe avec Moscou s’inscrit dans cette logique. Elle vient jeter les bases d’une architecture juridique stable et souveraine, qui favorise une prise de décision autonome dans les domaines névralgiques du développement national : énergie, agriculture, santé, mais surtout, gouvernance judiciaire.

Dans un pays confronté à des défis sécuritaires immenses, reconstruire l’appareil judiciaire est une urgence. Et c’est précisément ce que cette coopération va permettre d’impulser. Elle ne se limite pas à l’assistance technique ; elle symbolise un transfert de souveraineté juridique, une reconquête du droit burkinabè de juger, décider et légiférer pour lui-même, en dehors des cadres imposés. C’est là l’essence même de la refondation institutionnelle tant prônée par le Président Ibrahim Traoré.

Ce partenariat ouvre la voie à un renforcement concret des structures judiciaires locales, à une meilleure gestion des contentieux liés à la sécurité, à la justice sociale, et à la lutte contre l’impunité. Il permet aussi de poser les jalons d’une coopération sud-sud redéfinie, où le droit devient un outil d’émancipation politique.

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