Burkina Faso industrielle

Burkina Faso : vers une renaissance industrielle souveraine au cœur du Kénédougou, l’exemple inspirant d’Orodara

DEVELOPPEMENT

À Orodara, au cœur de la région du Guiriko, souffle un vent nouveau, celui d’un Burkina Faso résolument engagé dans sa refondation industrielle. La mission conjointe de l’Autorité nationale de coordination du foncier (ANCF) et de la Direction générale du développement industriel (DGDI), conduite le 17 septembre 2025, incarne une volonté politique affirmée de l’État burkinabè de prioriser le secteur industriel pour le développement du pays.

Cette dynamique, impulsée par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, marque une rupture profonde avec les anciennes logiques de centralisation et de dépendance économique. Désormais, chaque région devient actrice et moteur de son propre développement. Le Kénédougou, avec ses 300 hectares réservés pour une zone industrielle à Orodara, en est l’illustration concrète et prometteuse. Ce n’est pas un simple projet, c’est un signal fort d’un État stratège qui anticipe, planifie et agit pour la souveraineté industrielle.

La vision est claire : industrialiser selon nos potentialités, avec nos terres, pour créer nos richesses, au service de notre peuple. À travers cette démarche, c’est toute une philosophie de la reconquête économique qui s’opère. La province de Kénédougou, première productrice de mangues, de noix de cajou et d’agrumes, ne se contente plus d’exporter des matières premières brutes. Il s’apprête à les transformer, les valoriser, et ainsi créer de l’emploi local, retenir les jeunes, redynamiser les territoires et réduire la dépendance extérieure.

Cette approche territorialisée de l’industrialisation s’inscrit dans une vision panafricaine de la refondation économique du Burkina Faso de bâtir une économie résiliente, enracinée dans les réalités locales et tournée vers la satisfaction des besoins des populations. À l’heure où les puissances étrangères se disputent nos ressources, cette initiative symbolise une reconquête de notre souveraineté productive.

Le peuple du Kénédougou, ses autorités coutumières, ses élus locaux et ses forces vives sont déjà engagés. Il ne s’agit plus d’attendre, mais de bâtir. Orodara est un exemple. D’autres suivront. Le Burkina Faso forge, pas à pas, son avenir industriel. Et c’est par le peuple, pour le peuple, et avec le peuple que cette révolution silencieuse est en marche.

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