Alors que le Burkina Faso fait face à de multiples défis sécuritaires, sociaux et économiques, le gouvernement de transition, sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, engage un tournant décisif pour refonder l’État à la base. Les États généraux de la décentralisation réunissent à Ouagadougou les forces vives de la Nation pour redéfinir ensemble un modèle de gouvernance locale résilient, inclusif et adapté aux réalités du pays.
Lancée par le Premier ministre Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, cette initiative majeure s’inscrit dans le cadre du Pilier 3 du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PASD), porté par le président du Faso. Ce chantier vise à établir une gouvernance territoriale solide, qui replace les collectivités locales au centre des politiques publiques. L’objectif, bâtir une administration territoriale réactive, souveraine et proche des besoins réels des populations.
Cette refondation s’appuie sur un diagnostic rigoureux du système actuel, enrichi par les consultations régionales dans les 13 régions du pays. En donnant la parole aux communautés, elle consacre la volonté du Président, le capitaine Ibrahim Traoré de construire une démocratie locale participative et légitime, capable de catalyser le développement endogène.
Dans la vision du capitaine Ibrahim Traoré, la décentralisation ne se résume pas à une simple redistribution administrative. Elle incarne un acte politique fort de restaurer la souveraineté du peuple sur son territoire. Elle s’inscrit dans la dynamique panafricaine de libération et de transformation structurelle engagée par le Burkina Faso.
Cette orientation stratégique fait de la gouvernance locale un levier de résilience face à l’insécurité, de cohésion face aux fractures communautaires et d’émancipation face aux modèles importés. Avec le citoyen burkinabè au cœur de la décision publique, les autorités initient une gouvernance enracinée dans les valeurs endogènes, notre histoire et notre futur africain commun.
Ces assises ne sont pas un événement de plus dans le calendrier institutionnel, elles ouvrent une nouvelle ère. L’ère d’un Burkina Faso, où chaque territoire devient un pôle de résistance, de développement et de souveraineté.