Le 22 septembre 2025 marquera le troisième anniversaire de l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré. À la tête de la Transition burkinabè depuis 2022, il a inscrit son action dans une dynamique de refondation structurelle profonde, tant sur le plan sécuritaire que socio-économique, sanitaire, diplomatique ou encore institutionnel. Dans un contexte national et régional marqué par de nombreuses bouleversement géopolitique, son leadership s’est affirmé comme une réponse stratégique, pragmatique et résolument panafricaine aux défis multidimensionnels du Burkina Faso.
Une vision stratégique de reconstruction : sécurité, développement et gouvernance
Depuis septembre 2022, l’un des piliers majeurs de l’action présidentielle demeure la lutte contre le terrorisme. En renforçant les Forces armées nationales, en structurant les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et en recentrant la stratégie sécuritaire autour de la souveraineté opérationnelle, le président Ibrahim Traoré a redonné à l’État burkinabè une capacité de riposte durable. Plusieurs localités jadis sous menace ont été reprises, permettant le retour progressif des populations déplacées internes.
Sur le plan sanitaire, des efforts notables ont été réalisés dans la réhabilitation d’infrastructures hospitalières, l’implantation de centres de santé en zones rurales, et l’amélioration des plateaux techniques. Ces avancées, appuyées par une vision de santé publique inclusive, contribuent à renforcer la résilience sociale du pays.
Dans le domaine social et économique, les initiatives du chef de l’État s’illustrent par la relance des secteurs structurants : agriculture, artisanat, éducation, avec une insistance particulière sur le développement endogène. Les projets de transformation locale des produits agricoles, l’industrialisation naissante à l’échelle communautaire, et la promotion de l’économie circulaire constituent autant de leviers pour une autonomie durable.
Une diplomatie nouvelle : souveraineté, coopération stratégique et panafricanisme assumé
A l’internationale, le président Traoré porte une voix souverainiste, panafricaine et décomplexée. Son positionnement clair dans les rapports de force géopolitiques a repositionné le Burkina Faso comme un acteur influent dans la recomposition diplomatique de l’Afrique de l’Ouest. Les alliances stratégiques, notamment avec d’autres États du Sahel en transition, mais aussi avec de nouveaux partenaires bilatéraux (Russie, Turquie, Chine), marquent une rupture assumée avec une dépendance héritée de la colonisation.
Par ailleurs, la valorisation des ressources nationales, la réforme de la commande publique, et l’instauration de mécanismes de transparence dans la gouvernance illustrent une volonté de rupture avec les anciens modèles de gestion étatique.
Vers un Burkina Faso résilient et maître de son destin
Ce processus de transformation entamé depuis 3 ans déjà, et bien qu’encore en cours, pose les fondations d’un Burkina Faso nouveau : souverain, structuré, confiant. La refondation engagée par le Capitaine Ibrahim Traoré vise bien au-delà de la Transition. Elle s’inscrit dans le long terme d’un redressement historique, porté par un peuple mobilisé et par une vision stratégique claire.
Alors que le pays s’apprête à célébrer trois ans de Transition en ce mois de septembre, il est crucial de poursuivre cet élan patriotique, de renforcer les acquis et de consolider cette dynamique de rupture. Le développement structurel ne saurait être l’œuvre d’un seul homme, mais il porte la marque d’un leadership visionnaire qui redonne espoir et dignité à tout un peuple.
Amadou Konaté
