Dans un contexte mondial en recomposition, où les partenariats Sud-Sud gagnent en pertinence, le Burkina Faso sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré poursuit sa dynamique de diversification stratégique de ses alliés. C’est dans cette vision souverainiste, fondée sur la redéfinition des rapports de coopération, que s’inscrit la visite du ministre burkinabè des Affaires étrangères, en République du Kazakhstan. Cette mission diplomatique s’est soldée le 3 juin 2025 à Astana, par la signature d’un Mémorandum d’entente sur les consultations bilatérales.
Ce document marque un tournant décisif dans les relations entre Ouagadougou et Astana. Il jette les bases d’un partenariat élargi couvrant des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’élevage, la santé, le commerce, les transports, la culture et même l’industrie de défense. Ce sont autant de domaines essentiels pour le développement structurel du Burkina Faso, dont le Président Ibrahim Traoré a fait une priorité à travers ses réformes de fond et ses choix diplomatiques assumés.
La volonté exprimée par les deux pays de conclure un Accord-cadre de coopération illustre une ambition commune : bâtir un partenariat mutuellement bénéfique, axé sur les complémentarités et la solidarité. Le Kazakhstan, premier producteur mondial d’uranium et puissance agricole montante, représente une opportunité stratégique pour le Burkina Faso, dans sa quête d’autosuffisance alimentaire, de sécurité énergétique et de diversification économique.
En facilitant des mécanismes comme l’exemption de visa ou l’installation d’une ambassade kazakhe à Ouagadougou, le Chef de l’État burkinabè démontre encore une fois son engagement pour une diplomatie active, résolument tournée vers les intérêts du peuple et l’ouverture au monde multipolaire.
