Au Burkina Faso, la récente décision du gouvernement burkinabè d’augmenter de 35 % sa participation dans le capital du projet minier Kiaka, porté par la société australienne West African Resources, marque un jalon déterminant dans la stratégie de souveraineté économique impulsée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Entrée en production en juin dernier, la mine de Kiaka est rapidement devenue un actif central dans le paysage minier du pays, et sa reprise partielle par l’État s’inscrit dans une démarche réfléchie de transformation structurelle.
Pour le capitaine Ibrahim Traoré, l’exploitation minière est au cœur du programme de refondation économique. À travers la révision du code minier en 2024, l’État a ouvert la voie à une prise de participation plus significative dans les projets aurifères. La décision d’acquérir 35 % supplémentaires dans le capital du projet Kiaka ne relève pas d’une posture conjoncturelle, mais d’une vision stratégique de faire de l’or burkinabè un levier réel de développement local, de financement des infrastructures sociales, et de consolidation de l’État.
La dynamique enclenchée par Ouagadougou s’inscrit dans une logique panafricaine de reconquête économique. À l’instar du Mali et du Niger, le Burkina Faso refuse désormais d’être relégué au rang de simple pourvoyeur de ressources brutes pour les marchés étrangers. Le capitaine Ibrahim Traoré incarne une génération de dirigeants africains déterminés à restaurer la souveraineté des peuples sur leurs richesses.
Ce repositionnement stratégique, est un appel à de nouveaux partenariats, plus justes, plus équilibrés, plus respectueux des aspirations nationales et de la souveraineté du Burkina Faso. Il constitue également une réponse forte aux défis sécuritaires et sociaux, en plaçant le contrôle des ressources au cœur de la reconstruction de l’État.
La décision d’accroître la participation de l’État dans le projet Kiaka est une déclaration d’intention, un acte de foi dans la capacité du Burkina Faso à se relever, à créer, à diriger son destin. C’est une vision de développement portée par le peuple, pour le peuple. Une nouvelle page s’ouvre, et avec elle, l’opportunité de refonder notre économie sur des bases solides, équitables et durables.